Les TR3, quand la TR2 se bonifie

1955

Le pacte de Varsovie est signé
La Caravelle s’envole et la locomotive BB dépasse les 330 Km/h
Albert EINSTEIN décède
L’Algérie commence à bouillir

TR3 : NOUVEAU NOM, PEU DE MODIFICATIONS

La 1ère TR3 est produite le 7 octobre 1955
Il y a peu de différence entre la TR2 et la TR3
Le plus visible se niche du côté de la calandre dont la bouche, hier béante, est désormais fermée par une grille « coupe-frites » en aluminium poli.

Septembre 1957, c’est la révolution !
La TR3A remplace la TR3

TRIUMPH revoit en profondeur sa TR3. Et ça se voit.
C’est la calandre qui une nouvelle fois, sera la modification la plus visible.
Adieu, petite calandre, bonjour large bouche grillagée.
Un lettrage « Triumph » orne la lèvre du capot avant.
Sellerie plus épaisse et nouveau dessin de la banquette arrière
La partie centrale de la planche de bord est désormais peinte en noir.

Une « bête de compétition :

TRIUMPH n’hésite pas à engager ou faire engager des TR3 et 3A en compétition.
On les voit partout, du rallye Monte-Carlo au tour de France, des routes du Liège-Rome aux pistes de circuits aussi célèbres que SEBRING ou LE MANS.
Si, d’apparence, les autos engagées sont des TR3 ou 3A, il s’agit de véritables prototypes appelés TR3S sur la feuille d’engagement.
Ainsi leur empattement est allongé de 15,5 cm, leur carrosserie adaptée est réalisée en résine de polyester.
Mais c’est sous le capot que ces bolides cachent un nouveau moteur baptisé « Sabrina »
Exit le moteur Ferguson et place aux innovations !
Ce moteur au carter en alliage léger, alimenté par deux carburateurs SU double corps, développe une puissance de 160 chevaux pour un poids de 970 Kg.
La vitesse de pointe est de 220 Km/h
Ces bolides sont équipés de quatre disques « GIRLING »

Une TRS s’offre la 9ème place du général (pour 671 mètres d’avance) lors des 24 heures du Mans en 1961

Ce fut la dernière participation de TRIUMPH aux 24 heures du Mans !