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Voitures de l'association Triumph Club d'Alsace

Histoire de la marque TRIUMPH

 

L'époque des 2 roues

 
1884 : M. Bettman  arrive d'Allemagne à Londres. Quelques années plus tard, Bettman et Andrews (industriel originaire de Birmingham) fondent la société Triumph Cycle & Company qui assemblera des vélos pour l’exportation.
1887 : Le duo Bettman, Andrews est rejoint par Schulte, un compatriote de Bettman. Sous l’impulsion de Schulte, Triumph commence à fabriquer ses propres vélos, mais il faut pour cela de nouveau locaux. Ce qu’ils trouveront dans Munch Park Street à Coventry.
1895 : Harvey du Cros de chez Dunlop va investir dans la trés florissante société Triumph pour porter le capital de celle-ci à 45 000 £.
1902 : Fabrication de la première moto avec un moteur Minerva de fabrication belge.
1904 : Fabrication du premier moteur de moto Triumph de 3 chevaux.
1904 - 1905 : Triumph fabriquera pas moins de 500 motos.
1911 : Bettman devient président de la Standard Motor Company pour une courte période.
1913 : Bettman devient maire de Coventry.
début 1914 : M. Holbrook contact Bettman pour lui demander la livraison de 100 motos pour équiper le plus vite possible l’armée française.
de 1914 à 1918 : 30 000 motos de type "Fidèle Triumph" de 550cm³ seront livrées aux forces alliées.
après la guerre
Schulte démissionne avec un cadeau de 15 000 £ et Holbrook (devenu colonel) est nommé directeur de la société Triumph. Celui-ci se désintéresse complètement des motocyclettes et ne pense qu'à fabriquer des voitures.
 

Les premières voitures

1919 : Premier prototype d’un modèle 2 litres et achat des usines Dawson Car Company dans Clay Lane.
avril 1923 : Naissance de la "10/20" Triumph (10 chevaux fiscaux pour une puissance de 20 chevaux) créée par un ingénieur nommé Alderson et équipée d’un moteur de moto à 4 soupapes créé par Harry Ricardo. La carrosserie à été confiée à Regent Carriage Company à Londres. Ces voitures seront vendues à un prix compris entre 400 et 500 £ selon les options.
1924 : Présentation au Motor Show de la "13/35" (13 chevaux fiscaux pour une puissance de 35 chevaux) avec un moteur de 1 873 cm³ et équipée de frein hydraulique Lockhead (une première dans l’industrie anglaise de cette époque).
1926 : Naissance de la "15/50" (14,9 chevaux fiscaux pour une puissance de 50 chevaux) avec un moteur de 2 160 cm³.
1927 : Naissance de la "Super Seven" avec un moteur de 823 cm³ et une boîte de vitesse à trois rapports. La "Super Seven" est une petite voiture aux caractéristiques simples mais d’excellente fabrication. Cette voiture "tirait très long" ce qui permet:
- d’excellente performance sur le rapport supérieur
- une consommation réduite voire modeste même
- elle montait très bien les côtes dans ses rapports inférieurs ce qui la prédestinait aux clients du Nord-ouest de l’Angleterre où les collines escarpées sont légion.
Elles seront vendues à un prix compris entre 150 et 200 £ selon les options.
1930 : Modification de la calandre de la "Super Seven" copiée sur Chrysler.
La dépression américaine frappe de plein fouet Triumph. Pour survivre Triumph décide de réduire sa gamme à un modèle unique avec une fabrication de 100 exemplaires par semaine.
1931 : Naissance de la "Scorpion". C’est en réalité une "Super Seven" avec deux cylindres supplémentaires ce qui permet d’obtenir 50 % de puissance en plus. Les Anglais sont très friands à cette époque des petits 6 cylindres.
Aucun dividende ne fut distribué aux porteurs d’action cette année là !
1932 : La "Super Seven" reçoit une boîte de vitesse à quatre rapports.
Naissance de la "12/6" qui fut produite jusqu’en 1933.
Réduction des prix pour stimuler les ventes.
1933 : Plus de montant central entre les portière pour la "Super Seven". Par la suite elle changera de nom pour devenir la "Super Eight".
Bettman laisse sa place à Holbrook pour s’installer à son compte en rachetant la partie motocyclette qui n’a jamais intéressé Holbrook, celui-ci décide de supprimer très prochainement de la gamme les "Super Seven" et "Super Eight" pour diriger la nouvelle gamme vers des voitures plus haut de gamme comme la "Twelve Six" (une scorpio déguisée), la "Super Nine" et la "Ten" avec un moteur de 1 087 cm³.
Présentation au Motor Show de Londres la "Gloria" équipée d’un moteur 4 cylindres semi-culbuté (très rare à cette époque) de 1 087 cm³ fabriqué par Conventry Climax. Ce nom avait déjà été utilisé en son temps pour un vélo par la branche cycle (ce qui permit sans aucun doute son réemploi) mais c'était aussi le nom d’un jeune mannequin de Selfridges qui posa souvent à cette époque avec des voitures Triumph.
1934 : Naissance du projet "Dolomite" équipée d’un 8 cylindres de 2 litres qui fut fabriqué en 3 exemplaires (tous détruits aujourd’hui) et de la "Gloria" équipée d’un moteur de 1 232 cm³ avec deux carburateurs inversés Zenith. Ces deux voitures ont été construites sous les directives de Donald Healey.
1936 : Beaucoup d’ennuis financiers pour Triumph qui passe à côté de la faillite. La plus mauvaise année pour Triumph qui enregistre une perte de 20 000 £ pour l’exercice alors que la dette totale s'élevait à près d’un demi-million ce qui entraîne inévitablement une réorganisation de la firme. Les actions chutent d’une livre à 2 shillings. La vente complète de la très prospère branche motocyclette permet de récupérer un peu d’argent.
En cette époque de grands troubles, il faut être un expert confirmé et attentif pour donner à chaque modèle un nom exact et une cylindrée correcte.
1939 : Naissance d’un roadster baptisé "Dolomite".
Un liquidateur fut nommé par les banques qui ne voulaient plus aider la société à la veille de la seconde guerre mondiale. La société Triumph fut donc mise en vente "en l'état" et rachetée par un sidérurgiste de Sheffield Thomas Ward.
1939 - 1945 : Au cours des bombardements de Coventry par les armées allemandes, les usines Triumph furent totalement détruites. Lorsque la paix fut revenue il ne restait plus rien si ce n’est des ruines fumantes... et une clientèle.

 
Le premier rachat de Triumph

 
1946 : Sir John Black dirigeant la Standard Motor Company fondée en 1903 par R.W. Maudslay, rachète la branche voiture de Triumph. Et reprend au printemps la production des modèles d’avant-guerre "Eight", "Twelve" et "Fourteen".
1950 : Le prototype "TRX" entièrement équipé d’une multitude d’accessoires électriques (vitres, capote, phares escamotables, ...) ne connut aucun succès, sans doute trop en avance sur son temps.
octobre 1952 : Présentation au salon de Londres de la "20 TS" (pour Triumph Sport 2 litres) avec un moteur de 1 991 cm³ développant 75 chevaux.
hiver 1951 - 1952 : Présentation au Motor Show de la "Mayflower" dessinée par Mulliner (le carrossier de Rolls Royce) et équipé d’un moteur de 4 cylindres de 1 300cm³. Elles furent construites à approximativement 35 000 exemplaires jusqu’en 1953.
Au cours de ce salon Sir John Black essaye mais sans aucun succès de racheter la société Morgan.
1953 : Présentation de la "Standard Height" avec un moteur de 803 cm³ développant 26 chevaux à 4 500 tr/min, équipée d’une boîte de vitesse à 4 rapports et qui offre un couple maximum à 2 800 tr/min.
mars 1953 : Présentation au salon de Genève de la "TR2" avec un 4 cylindres culbuté de 1 991 cm³ développant 90 chevaux avec 2 carburateurs Solex, une boîte de vitesse à 4 rapports (dont la première n’est pas synchronisée) et d’un overdrive Laycock sur les 2, 3 et 4ème vitesses.
20 mai 1953 : Ken Richardson établit un record de vitesse sur l’autoroute belge Ostende/Jabbeke de 124 mph soit 201 km/h, à bord d’une "TR2" équipée d’un carénage et de 183 km/h au kilomètre lancé sans carénage mais avec un pare-brise et des panneaux de portes.

 
Le second rachat de Triumph

 
1954 : Démission forcée de Sir John Black en faveur de Alick Dick (son bras droit) qui met en place une nouvelle direction et réussit à revendre la firme au groupe British Levland Company. Ce qui permet de donner un second souffle et surtout de voir réapparaître le nom Triumph.
fin 1955 : Présentation au salon de Londres de la "TR3" avec un moteur de 1 991 cm³ développant 95 chevaux à 4 800 tr/min avec deux carburateurs SU H6 et une boîte de vitesse à 4 rapports dont la première n’est pas synchronisée.
22 avril 1956 : Présentation au salon de Genève du prototype "Zobo" dessiné par Michelloti, qui deviendra plus tard la très connue "Triumph Herald".
1959 : La "Triumph Herald" est proposée avec un moteur de 4 cylindres en ligne de 948 cm³ et 4 roues indépendantes. Elles étaient disponible en trois versions. Une berline 4 places de 37 chevaux à 4 700 tr/min équipée d’un carburateur Solex, un coupé deux places de 42 chevaux à 5 500 tr/min équipé de deux carburateurs SU et un break.
La production total pour cette année est de 26 631 exemplaires.
mars 1960 : Présentation d’un convertible "Herald" de 4 places.
1961 : Présentation au salon de Francfort de la "TR4" en remplacement de la "TR3A" avec le châssis et le moteur légèrement modifié de celle-ci.
18 avril 1961 : Naissance de la "Herald 1200" avec un moteur de 1 147 cm³ développant 43 chevaux à 4 500tr/min et équipé d’un carburateur Solex permettant d’atteindre une vitesse de pointe de 160 km/h. La production des "Herald", tous modèles confondus, à été, approximativement, de 70 000 exemplaires pour les années 1960 et 1961.
1962 :
Naissance de la "Vitesse 1600" avec un petit moteur 6 cylindres de 1 596 cm³, déclinée en une version berline et une version cabriolet jusqu’en 1966.
Cette année voit aussi la prise total des commandes de Triumph par British Leyland.
16 octobre 1962 : Naissance d’un petit cabriolet 2 places au look sportif baptisé "Spitfire 4". Il est équipé d’un moteur de 1 100 cm³ avec deux carburateurs SU H2.
1963 : Naissance de la berline "2000" équipée d’un moteur 6 cylindres vendue au prix de 1 000 £.
Naissance de la "Herald 12/50" équipée d’un toit souple dont sa production sera maintenue jusqu’en 1967.
Présentation au salon de Paris du châssis de la "Spitfire".
1965 : Naissance de la "1300 Saloon", une traction équipée d’un moteur de 1 300 cm³.
mars 1965  : Evolution de la "Spitfire 4" en "Spitfire MkII" avec un moteur légèrement plus puissant.
fin 1966 : Naissance du coupé sport "GT6" largement inspiré des Spitifre ayant courus aux Mans. Il sera équipé d’un moteur 6 cylindres de 2 litres. La "Vitesse" reçoit elle aussi un moteur de 2 litres.
1967 : Evolution de la "Spitfire MkII" en "Spitfire MkIII" avec un moteur de 1 300 cm³ et un nouveau dessin de l’avant. C’est sans conteste la plus agréable des "Spitfire".
Lancement de la "Herald 13/60" ou appelée aussi la "Britt 13/60" équipée d’un moteur de 1 296 cm³. Elles seront produites en trois versions (berline, break et coupé) jusqu’en 1971.
2 août 1967 : Présentation de la "TR5" avec une carrosserie identique à la "TR4A" (sauf le capot avant et quelques accessoires) mais avec un moteur 6 cylindres de 2,5 litres à injection développant 150 chevaux. Les portières sont équipées de glaces descendantes. La production sera maintenue jusqu’en janvier 1969. Une version spéciale sera développée pour les Etats-Unis et sera baptisée "TR250". La "1300 Saloon" est équipée de deux carburateurs.
1968 : La "Vitesse MkII" est équipée d’une suspension à roues indépendantes.
Evolution de la "GT6" en "GT6 MkII" et naissance de "GT6 plus" quant à elle consacrée au marché américain.
La “2000" devient la "2500" et reçoit bien évidemment un moteur de 2,5 litres et une pompe d’injection pour l’alimentation.
novembre 1968 : Naissance de la "TR6" dessinée par la firme allemande Karman. La mécanique est la même que celle qui équipait la "TR5" mais avec un moteur à injection 6 cylindres de 2 498 cm³ équipé d’un arbre à cames latéral et de soupapes en tête pour développer 124 chevaux à 5 000 tr/min. Sa production ne dépassera pas 94 500 exemplaires.
1969 : Evolution de la "GT6" en "GT6 MkIII"dont la production sera maintenue jusqu’en 1973.
Evolution de la "Spitfire" en "Spitfire MkIV" qui garde le même moteur mais qui reçoit un tas de modifications pour lutter contre la pollution. Mais malheureusement tout cela a un prix, car la puissance diminue considérablement (12 chevaux en moins).
1970 : Evolution de la "1300 Saloon" en "1500 TC" équipée d’un moteur de 1,5 litres.
Naissance de la "Toledo" (rien avoir avec Seat) vendue au prix de 697 £ et dont la production sera maintenue jusqu’en 1976.: Naissance de la "Stag" équipée d’un moteur V8 de 2 887 cm³ à arbre à cames en tête et d’une boîte automatique en option. Elles seront produites pour les Etats-Unis jusqu’en 1973 et pour l’Europe jusqu’en 1977 : Présentation au salon de Paris de la "Stag", de la "Toledo" et de la "2500PI".
1972 : Naissance de la "Dolomite” (rien avoir avec le modèle des années 30).
1973 : Evolution pour le marché Américain de la "Spitfire" en "Spitfire 1500" qui reçoit un moteur de 1 493 cm³ au lieu du 1 296 cm³, ce qui permet de gagner en souplesse et en puissance tout en étant en accord avec les normes antipollution en vigueur à cette époque.
1975 : Apparition sur le marché Européen de la "Spitfire 1500".
janvier 1975 : Naissance aux Etats-Unis de la "TR7" équipée d’un moteur à simple arbre à cames en tête de 1998 cm³ développant 92 chevaux à 5 000 tr/min.
juillet 1976 : Apparition en Europe de la "TR7".
Evolution de la "Dolomite" en "Dolomite 1300" qui n’est en réalité qu’une "Toledo" améliorée.
1979 : Naissance de la "Dolomite Sprint" créée par Spen King dans laquelle est monté un moteur à 16 soupapes de 1 854 cm³ et un overdrive.
mai 1979 : Naissance de la "Dolomite SE" (pour Special Edition).
1980 : Naissance de la "TR7 convertible" avec les mêmes caractéristiques.
Tout au long de sa vie la société Triumph aura aussi mis au point et même fabriqué des moteurs pour des marques trés prestigieuses et encore en activité aujourd’hui. Des marques comme Jaguar, Ford, Morgan, Fergusson, Saab pour laquelle Triumph mettra au point un moteur à arbres à cames en tête très incliné sur le côté.


texte extrait du site : http://users.swing.be/triumph-spitfire /
 
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